Scandale de corruption dans la presse ivoirienne

25 janvier 2014

Scandale de corruption dans la presse ivoirienne

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Le scandale de corruption qui ébranle la presse ivoirienne depuis quelques jours continue de faire des révélations.  Après la suspension et le retrait de la carte d’identité de journaliste professionnel pour une période de six mois par le Conseil national de la presse de Moussa Traoré, président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire, et Alafé Wakili, patron de L’Intelligent d’Abidjan suite à leur tentative de corruption sur la personne du journaliste Assalé Tiémoko, Gérant de la Société Nouvelle Edition de Côte d’Ivoire, éditeur du bihebdomadaire L’Eléphant déchaîné. C’est autour du Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire de réagir.
Dans une déclaration rendue publique hier, le GEPCI (Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire) dit prendre acte des sanctions du CNP. Bien plus, son bureau exécutif a produit un communiqué au cours de sa réunion hebdomadaire du mercredi 22 janvier 2014, dont nous avons reçu copie :

 

I- Les faits

En sa séance du 16 janvier 2014, le Conseil national de la Presse (CNP), a pris, entre autres actes, la décision du « retrait de la carte de journaliste professionnel » des journalistes Alafé Wakili (2ème Vice-président du Groupement des Editeurs de Presse de Côte d’Ivoire, GEPCI) et Traoré Moussa (Président de l’Union nationale des Journalistes de Côte d’Ivoire, UNJCI) « pour une durée de six (6) mois». La décision du CNP est consécutive à une série d’auditions et de confrontations qui ont permis au régulateur de la presse écrite de se convaincre que :

1- M. Alafé Wakili s’est rendu coupable, à titre d’instigateur principal, d’une tentative de corruption sur la personne du journaliste Assalé Tiémoko, Gérant de la Société Nouvelle Edition de Côte d’Ivoire, éditeur du bihebdomadaire L’Eléphant déchaîné ;
2- M. Traoré Moussa s’est rendu complice de cette tentative de corruption en acceptant un tel mandat de M. Alafé Wakili auprès de l’éditeur Assalé Tiémoko.

En sa réunion hebdomadaire du mercredi 22 janvier 2014, le Bureau exécutif du GEPCI a auditionné, à son tour, MM. Alafé Wakili (2ème Vice-président) et Amédée Assi Adon (Président, siégeant au CNP pour le compte du Groupement) sur la même affaire.

I- Les constats du GEPCI

Au terme de cette double audition à son niveau, le Bureau exécutif du GEPCI a noté que :

1- Les faits reprochés principalement à son 2ème Vice-président sont d’une extrême gravité ;
2- M. Traoré Moussa, Président de l’UNJCI, s’est mis « en congé » de la présidence de l’Union pour assurer sa défense;
3- M. Alafé Wakili, 2ème Vice-président du GEPCI, annonce son intention d’user des voies de recours pour se défendre.

II- La position du GEPCI

Organisation des Patrons de presse soucieuse de l’image de marque de tous les éditeurs, garante de la dignité et de l’indépendance des journalistes au profit desquels des procédures de rémunération décente sont enclenchées, depuis l’année dernière, le GEPCI :

1- Prend acte de la décision du CNP contre les auteurs des faits aussi graves et dégradants pour l’ensemble de la corporation ;
2- Prend acte de la décision de M. Traoré Moussa de se mettre « en congé » de la présidence de l’Union;
3- Décide de suspendre, à partir de ce jour, l’éditeur Alafé Wakili de ses fonctions de 2ème Vice-président du Groupement pour lui permettre de se défendre;
4- Demeure vivement saisi de cette question jusqu’au bout des procédures en cours et à venir.

Fait à Abidjan, le 24 janvier 2014
Pour le Bureau du GEPCI
Amédée Assi Adon Président

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