AEEMCI: le discours d’adieu de Kone Mamadou

7 janvier 2017

AEEMCI: le discours d’adieu de Kone Mamadou

Honorables invités ;

Mesdames et Messieurs, en vos rangs, grade et qualité

En décembre 2014 à  l’issue du 17ème congrès de notre structure, vous m’avez fait l’honneur de me confier la lourde mais exaltante mission de conduire la destinée  de notre organisation ; sans  pour autant que je  sois le meilleur d’entre nous. Depuis,  vous m’avez entouré de vos  soins, de votre assistance et de votre bienveillante attention.

Ensemble nous avons avec détermination et persévérance,  posé des pas, encore  d’autres pas, nous avons tenu gagné chaque pas.

Nous avons mis un point d’honneur à essayer d’exercer un rôle rassembleur afin de consolider les acquits des 40 ans d’existence de notre association.

Chers frères et sœurs, l’heure est venue de passer le témoin à mon successeur, mais bien avant, qu’il me soit permis de vous traduire ma sincère reconnaissance à chacun et à chacune de vous, vous mes contemporains aeemcistes à quelque poste que vous soyez, vous les ainés à quelque génération à laquelle vous  apparteniez. Je ne pourrai vous citer individuellement au-dessus de cette tribune, mais ne suffit-il pas qu’Allah Soubhana wataallah  soit témoin de toute chose ?

Celui qui proclame dans le Saint Cor’an à la Sourate 11 verset 115, et je cite : « Et sois patient. Certes Allah ne laisse pas perdre la récompense des gens bienfaisant».

Puisse-t-il nous accorder tout le mérite de nos efforts et que cette récompense soit le paradis !!!

A l’issue de la mobilisation sans précédant de la grande famille Aeemci, au terme du diagnostique sans complaisance posé lors de la commémoration des 40 ans, l’Aeemci, nonobstant les grands défis qui se dressent à chaque articulation de son histoire, est aujourd’hui une association qui va de l’avant, dont la crédibilité et l’aura sont en évolution ascendante.

Toutefois, Chers frères et sœurs, le seuil de satisfaction d’un besoin aussi vital que celui  de la culture de la foi islamique dans un monde qui perd de jour en jour ses repères n’étant jamais définitivement atteint, les grands défis de la victoire totale dans ce secteur  resteront toujours à relever.

Je voudrais donc exhorter chacun et chacune de nous à poursuivre l’effort, en nous appropriant cette sagesse : « Quand on ne peut rebrousser chemin, on ne doit se préoccuper que de la meilleure façon d’aller de l’avant ».

Monsieur le nouvel Amir, cher frère, je te souhaite le meilleur avec tes nouvelles charges. Qu’Allah te soutienne dans cette noble mission, que cette mandature au-delà de l’AEEMCI apporte encore plus de bien à notre communauté et à notre cher pays la Côte d’Ivoire.

Je vous remercie !

 

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