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L’obtention du permis de conduire ivoirien: le calvaire des usagers

Une vue du rang à l’intérieur de la clôture
Une vue du rang à l’intérieur de la clôture

Selon le ministre des transports, Gaoussou Touré, le Centre de Gestion Intégrée (CGI) des opérations de transport routier de Côte d’Ivoire, sis à Treichville, sur le boulevard Valéry Giscard d’Estaing est une innovation qui permettra de mettre en place une base de données unique, utilisant les techniques et outils modernes qui simplifieront et sécuriseront l’ensemble des opérations du transport routier dont le traitement et l’édition des différents documents que sont le permis de conduire, la carte grise, l’autorisation de transport, la carte et le registre de transporteurs et conducteurs et l’immatriculation des véhicules. Mais à côté de ce grand rêve du ministre se trouve une triste réalité, un enfer  pour les usagers. Voici le récit d’un usager qui vient d’obtenir son permis de conduire.

« J’ai introduit d’abord ma demande de permis de conduire  auprès de la défunte SONATT  (Société nationale des transports terrestres), après toutes les étapes j’ai été informé que je ne devais attendre que la logistique du nouvel operateur pour la reforme soit prête avant d’avoir mon permis. J’ai dû attendre des mois avant que  Centre de Gestion Intégrée ne soit effectivement opérationnelle.

Lorsque le  Centre de Gestion Intégrée a commencé à imprimer les permis, il a été demandé à nous ;  anciens clients de la défunte Société nationale des transports terrestres d’attendre que nos dossiers soient transmis au nouvel opérateur. Là encore j’ai attendu des mois, finalement après plusieurs va-et-vient, j’ai été obligé de payer la somme de 5000 F CFA à la porte N° 10 , 5ème étage de la Tour C au Plateau pour avoirs mon dossier. Le jour j’ai pris mes dossiers, je pensais avoir fait le plus long du trajet tant le ministère avait vanté la qualité de la prestation du Centre de Gestion Intégrée.

Je suis arrivé au Centre de Gestion Intégrée un matin vers 5h et la queue du rang était déjà à l’entrée de IVOSEP. Vu la longueur du rang, je n’avais aucune chance ce jour d’avoir accès au service, j’ai quand même gardé ma place dans ce rang long de plus d’un kilomètre. Vers 8h, j’en entendu dire que les policiers qui garde l’entrée faisaient enter les auditeurs sans faire le rang moyennant 5000 FCFA, j’ai payé ce montant et les policiers m’ont fait entrer vers 10h. Tout heureux d’avoir contourné les difficultés, j’ai été encore désagréablement surpris par la lenteur du service.  Je suis resté dans ce rang jusqu’à 19h, et c’est à cette que je suis arrivé à l’étape de la visite médicale, j’ai obligé de revenir le lentement faire cette étape indispensable. J’ai finalement terminé toutes les étapes le lentement vers 12h et je suis  repassé trois  jours après récupérer mon permis de conduire. Je trouve donc que la propagande médiatique du ministère du transport n’a rien à voir avec les difficultés du terrain car beaucoup de choses restent à parfaire au Centre de Gestion Intégrée (CGI)

La tête du rang à l'entrée du Centre de Gestion Intégrée (CGI)
La tête du rang à l’entrée du Centre de Gestion Intégrée (CGI)


Où veut-on qu’ils aillent?

 sococe

J’ai écouté à la radio le communiqué de la direction des supermarchés sococé, cap sud, prima, etc. relative à « l’envahissement » (mot pris sur ODCI) de leur magasin par les enfants « russes » (ça c’est de moi) à l’occasion des fêtes musulmanes. Ledit communiqué informe surtout que seuls les enfants accompagnés (par les parents) pourront avoir accès aux magasins (Et les autres?). On peut bien comprendre la réaction de ladite direction. Toutefois, on peut aussi se demander: Où veut-on qu’ils aillent?

Nos communes abidjanaises n’offrent absolument aucuns lieux de divertissement public où les enfants (surtout de pauvres) pourraient venir passer du temps à des occasions spéciales comme durant les fêtes. Aucun parc d’attraction, aucune foire, plus de cinéma (pour tous), rien. Alors où peuvent aller nos enfants pour se divertir et se changer des vicissitudes de leur vie quotidienne?

Le zoo d’abidjan n’a plus rien d’attrayant et les « conditions de détention » des animaux rappelleraient bien de misères personnelles. Les glaciers et autres fast-food sont pour la majorité un luxe inaccessible. Plus de bals poussière improvisés, danses de « simpa » ou « goumbé » et fêtes foraines… A nos enfants, il ne reste rien à part les grandes surfaces où ils peuvent venir exhiber le nouveau bazin ou le pagne acheté au prix d’harassantes journées de petits cireurs à Abobo ou de « porteuses de bagages » à Adjamé. Que leur restera-t-il si on devait leur fermer ce seul cadre de divertissement? Nous avons de la chance que certains de nos petits frères et enfant s’émerveillent encore devant des paquets de biscuits ou un sachet de popito. Oui, nous avons de la chance qu’ils gardent encore de leur innocence et parcourent des kilomètres (parfois à pied) juste pour se prendre en photo devant une fontaine ou des étals.

Quand ils n’auront plus que les maquis et fumoirs (où personne ne les chasserait tant qu’ils payent), ils grossiront les rangs des « microbes », des prostituées mineures et autres petits délinquants. Et avec la peur de croiser leur chemin, nous regretterons tous qu’on leur ait ôté leur cadre de divertissement et leur innocence avec… A tous ceux dont la voix porte, dites donc aux dirigeants des supermarchés qu’ouvrir leurs portes à nos enfants, est plus un acte de générosité, c’est un acte de salut public. En ce lendemain de Tabaski, ceci est ma bouteille à la mer de nos consciences et surtout à celle de nos élus et autorités administratives afin que dans nos villes, on recrée des cadres de divertissements accessibles à tous. Aid mubarak

                                                                                                                                                                                          Mouslil D. BAMABA


Pèlerinage à la Mecque 2014 : Enfin une solution pour les recalés de Côte d’Ivoire

Hadj

Plusieurs centaines de candidats au Pèlerinage à la Mecque  2014 n’ont pu embarquer à bord de l’avion qui devrait les transporter en terre sainte le 15 septembre 2014. Les raisons évoquées par les responsables du Commissariat du Hadj (Structure Etatique chargé d’organiser le Hadj) est que les autorités Saoudiennes hésitent à octroyer des visas d’entrée sur leur territoire aux non nationaux vivants en Côte d’Ivoire. Il faut rappeler que la quasi-totalité des pèlerins de nationalité ivoirienne ont pu sans grande difficulté effectuer ce voyage de spiritualité à ce jour.

 Bonne nouvelle donc pour les pèlerins non nationaux car les autorités Saoudiennes ont revu leur position. Grâce  aux efforts déployés par le Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, du Ministère des Affaires Etrangères, la Direction Générale des Cultes (DGC), du Commissariat du Hadj ainsi qu’à l’implication de la communauté musulmane à travers le Conseil Supérieur des Imams (COSIM) le contingent  des pèlerins non nationaux s’est envolé ce matin pour l’Arabie Saoudite. L’avion a même atterri dans de très bonnes conditions selon un pèlerin que j’ai pu joindre il y a quelque instant.

Vu le retard accusé, le contingent  des pèlerins non nationaux sera obligé de commencer les rites de leur pèlerinage par l’étape de la Mecque contrairement aux pèlerins des  huit premiers vols qui ont commencé par l’étape de Médine.


192 élèves enceintes dans la région de l’Indenié-Djuablin

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Selon Mme Koffi Joséphine, directrice régionale de l’éducation nationale, et de l’enseignement technique de la région de l’Indenié-Djuablin (Est de la Côte d’Ivoire), 192 cas de grossesses ont été enregistrés dans sa région au titre de l’année scolaire 2013-2014. Ce sont 108 cas au premier trimestre, 52 au deuxième, et 32 au troisième trimestre.  Cette information a été rendu publique le 16 septembre dernier à l’occasion de la réunion de rentrée, qui s’est tenue à l’hôtel de ville, en présence des parents d’élèves. Après avoir dressé ce bilan qui n’honore pas le monde éducatif, Mme la Directrice a souhaité que la campagne de sensibilisation sur les méfaits de la grossesse en milieu scolaire s’intensifie au cours de cette année scolaire 2014-2015. Raison pour laquelle, elle a invité les uns et les autres à prendre conscience des responsabilités qui leur incombent, afin d’éviter les grossesses à l’école.


Affaire Laurent Gbagbo : la Présidence de la CPI reconstitue la Chambre de première instance I

Communiqué de presse : 17.09.2014

Affaire Laurent Gbagbo : la Présidence de la CPI reconstitue la Chambre de première instance I

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Situation : Côte d’Ivoire

Affaire : Le Procureur c. Laurent Gbagbo

 

Le 17 septembre 2014, la Présidence de la Cour pénale internationale (CPI) a reconstitué la Chambre de première instance I, qui sera en charge de l’affaireLe Procureur c. Laurent Gbagbo. La Chambre de première instance I est désormais composée des juges Cuno Tarfusser (Italie), Olga Herrera-Carbuccia(République dominicaine) et Geoffrey Henderson (Trinité-et-Tobago).

Contexte : Le 12 juin 2014, la Chambre préliminaire I a confirmé, à la majorité, quatre charges de crimes contre l’humanité (meurtre, viol, autres actes inhumains ou – à titre subsidiaire – tentative de meurtre, et persécution) à l’encontre de Laurent Gbagbo et l’a renvoyé devant une chambre de première instance pour y être jugé sur la base des charges confirmées. Le 11 septembre 2014, la Chambre préliminaire I a rejeté la demande d’autorisation de la Défense d’interjeter appel de la décision de confirmation des charges dans cette affaire.

Pour plus d’informations sur cette affaire, cliquez ici

Decision re-constituting Trial Chamber I and referring to it the case of The Prosecutor v. Laurent Gbagbo 


Le Gouvernement ivoirien décide de la création d’un Conseil National du Sport

 

Au cours d’un conseil des ministres extraordinaire tenu ce jour à Daoukro (Fief de Henry Konan Bédié) dans le cadre de d’une visite d`Etat dans la Région du Iffou, il a été décidé de la création d’un Conseil national des sports (CNS). Selon le porte-parole du gouvernement ivoirien Bruno Nabagné Koné, ce conseil   a été créé pour « relever le niveau global des sports » en Côte d’Ivoire

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Le Conseil National du Sport  (CNAS) comprend : 
Un représentant du Président de la République ;
Un représentant du Premier Ministre ;
Un représentant du ministère en charge des sports ;
Un représentant du ministère en charge de l’Intérieur ;
Un représentant du ministère en charge du Budget ;
Un représentant du ministère en charge de l’enseignement supérieur ;
Un représentant du ministère en charge de l’Education;
Un représentant du ministère en charge de la Femme ;
Un représentant du Comité national olympique ;
Un représentant du mouvement sportif scolaire et universitaire ;
Un représentant de la presse sportive ;
Un représentant des fédérations non olympiques ;
Un représentant des athlètes de haut niveau ;
Un représentant de la Société Civile ;
Un représentant du Comité National de la Lutte antidopage ;
Un représentant du secteur privé.
Les membres du CNAS Conseil sont nommés par décret du Président de la République sur proposition des autorités dont ils relèvent, en fonction de leurs compétences particulières ou de l’intérêt qu’ils portent aux problèmes du sport.

Les membres du CNAS élisent en leur sein : 
un Président pour la durée de deux olympiades, soit huit ans, non renouvelable ;
deux Vice-présidents pour un mandat de six ans ;
deux Vice-présidents pour la durée d’une olympiade, soit quatre ans non renouvelable ;
cinq conseillers pour la durée d’une olympiade, soit quatre ans, non renouvelable ;
trois conseillers pour la durée de deux olympiades, soit 8 ans, non renouvelable ;
trois conseillers pour un mandat de six ans non renouvelable.

En cas de vacance d’un siège par démission, révocation, empêchement absolu ou décès d’un membre, il est procédé à son remplacement pour la durée du mandat restant à courir.

Les fonctions des membres du CNAS sont gratuites.
Toutefois, elles peuvent donner lieu à des indemnités de sessions inscrites au budget du ministère chargé des sports

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Le communiqué final du Comité Central du Front Populaire Ivoirien (FPI) tenu les samedis 30 août 2014 et 13 septembre 2014

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Sur convocation du Secrétariat Général, le Comité Central du Front Populaire Ivoirien (FPI) s’est réuni en session ordinaire les samedis 30 août 2014 de 13H10 à 17H20 et 13 septembre 2014 de 12h15 à 19h au QG de campagne du Président Laurent GBAGBO, son siège provisoire sis à Cocody les II Plateaux 7èmeTranche sous la présidence effective du Président du Parti, le camarade Pascal AFFI NGUESSAN.

Cette session bien que réservée aux seuls membres statutaires du Comité Central, a enregistré la présence des membres du Comité de Contrôle qui y ont participé à titre d’observateurs.

Dans son exposé liminaire, le Président du Parti a exprimé ses sentiments de fierté et de reconnaissance de voir la sérénité de retour au sein de la Direction du Parti. Il a adressé ses remerciements à tous ceux qui ont contribué à juguler la crise qui a secoué le parti. Un hommage a été rendu au Premier Vice-président, le camarade Abou Drahamane SANGARE pour son action soutenue en faveur de la résolution de la crise. Le camarade Président a insisté sur la nécessité de la cohésion en vue de faire face aux nombreux défis dont celui de la libération du Président Laurent Gbagbo.

Après cet exposé liminaire, les membres du Comité Central ont adopté l’ordre du jour suivant :

I- Informations,
II- La Commission Electorale Indépendante (CEI) et les Alliances
III- Le congrès
IV- Divers

En Information

Le Président du Parti a porté à la connaissance des membres du Comité Central les propositions arrêtées par le Secrétariat Général du jeudi 28 août 2014 portant sur :
• La création d’un Comité d’Experts au sein du Parti chargé de réfléchir sur les questions de ligne, d’objectifs et de gouvernance. Les résultats de cette réflexion seront soumis au Président du Parti et au Secrétariat Exécutif et serviront à la préparation du Congrès.
• L’organisation d’une cérémonie solennelle d’installation de la Vice-présidente chargée de la Coordination des Actions pour la Libération du Président Laurent GBAGBO.
• L’organisation d’un colloque international pouvant rassembler des personnalités de divers horizons et compétences autour de la question de la Libération du Président Laurent GBAGBO.

Le Comité Central a endossé les conclusions de cette communication.
S’agissant de la levée des sanctions qui a été soumise au Comité Central du 13 septembre 2014, le Comité Central a décidé de l’examiner à une prochaine session sur la base du rapport qui lui sera fait par le Vice-président chargé de cette question, le camarade DANO Djédjé Sébastien.

La CEI et les alliances

Abordant la question de la CEI et des alliances, le Président du Parti a fait une importante déclaration sur les conditions et les raisons pour lesquelles il a dû proposer un représentant du FPI à la CEI, sans se référer préalablement au Comité Central.

En conséquence et sur la forme, il a présenté ses excuses aux membres du Comité Central avant d’ouvrir le débat sur la CEI. A sa suite, de nombreuses demandes d’interventions (227 inscrits) et de vives réactions ont été enregistrées.
Vu le caractère passionné des débats, le Président a dû décider de la suspension de l’examen de ce point de l’ordre du jour. Le Comité Central a par conséquent admis son report à la session du 13 septembre 2014.

A l’entame de cette session, le camarade Pascal AFFI N’GUESSAN, après avoir adressé ses cordiales et militantes salutations aux membres du Comité Central et aux représentants du Comité de Contrôle, a une fois encore exprimé ses sentiments de gratitude aux membres de cette importante instance de décision du parti pour leur présence nombreuse. Il a également salué la sérénité qui a prévalu lors de la dernière réunion du Secrétariat Exécutif du 11 septembre 2014 gage de l’intérêt accordé au Parti et à ses objectifs prioritaires du moment.

A propos du dossier du Président Laurent GBAGBO devant la CPI, le Président du Parti a porté à la connaissance du Comité Central que la chambre Préliminaire I vient de rejeter la demande de la défense visant à interjeter appel de la décision relative à la confirmation des charges. Il a appelé les membres du Comité central à la mobilisation pour créer les conditions de la libération du Président Laurent GBAGBO.

Dans ce cadre, le Président du Parti a indiqué que la cérémonie d’installation de la Vice-présidente chargée de la Coordination des Actions pour la Libération du Président Laurent GBAGBO aura lieu le samedi 20 septembre 2014 au QG de campagne de Laurent GBAGBO.

Relativement à la Commission Electorale Indépendante(CEI), il est ressorti de l’exposé du Président du Parti que des éléments nouveaux sont intervenus dans la situation de qu’il convient de prendre en compte dans l’appréciation du dossier. Il s’agit de la mise en place de façon unilatérale d’un bureau de la CEI, au mépris du principe du consensus qui a motivé la décision d’un représentant du FPI à la CEI.
En réaction, les deux représentants de l’Alliance ont suspendu leur participation aux travaux de la CEI. Ils ont été suivis dans leur décision par le représentant du Mouvement des Forces d’Avenir (MFA), Parti politique membre du RHDP et par un des représentants des confessions religieuses qui a déploré « l’échec du consensus préconisé » et souhaité que « les enfants du pays s’entendent pour aller de l’avant ». Bien que présente dans la salle, la représentante de la société civile non confessionnelle a refusé de participer au vote.
A la suite du Président, 160 personnes se sont inscrites pour le débat.
La question ayant été largement débattu, le Comité central a décidé de la trancher par un vote.
Le scrutin organisé sous la supervision du Comité de Contrôle a donné les résultats suivants :

Inscrits : 259
Votants : 259
Résultats : Oui : 119 voix
Non : 138 voix
Bulletins nuls : 2

Par conséquent le Comité Central décide du retrait de la CEI du représentant du FPI.

Après avoir félicité le Comité Central pour son attachement à la démocratie, le Président du parti a promis saisir les personnalités et organisation concernées pour leur notifier cette décision.

S’agissant du Congrès,

Le Comité Central a arrêté la date du 11 au 14 décembre 2014 pour le prochain Congrès du Parti à Abidjan et nommé pour le bureau du congrès, les camarades dont les noms suivent :

– DANO Djédjé Sébastien Président du Congrès ;
– KONAN Christine, première Vice-présidente ;
– ETTIEN Amoikon Henri, deuxième Vice-président.

Fait à Abidjan, le 13 septembre 2014
Le Comité Central


Programme détaillé de la visite d’Etat du Président Alassane OUATTARA dans la région du Iffou

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Dimanche 14/09/2014
11h : Arrivée du PR ADO à l’héliport
Accueil des autorités et de la population | Entretien avec son aîné le PR Bédié | Installation à la résidence présidentielle
15h : Départ pour Prikro
17h : Retour sur Daoukro

Lundi 15/09/2014
10h : Conseil des ministres à la Préfecture
13h : Déjeuner avec le Gouvernement
16h : Départ pour Baptême du pont Abla Pokou sur la Comoé
17h : Retour sur Daoukro
18h : Rencontres, consultations et entretiens
20h30 : Dîner avec son aîné le PR Bédié

Mardi 16/09/2014
10h : Départ pour M’Bahiakro
12h30 : Retour sur Daoukro
16h : Arrivée au meeting de la Première dame à Gagou
19h : Audiences

Mercredi 17/09/2014
10h05 : Arrivée et meeting à la place Henri Konan Bédié
11h15 : Fin du meeting
12h30 : Conférence de presse
15h : Fin du séjour du Chef de l’État / Départ pour Abidjan


Poésie : la géographie d’une femme

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1– Entre 15 et 18 ans, la Femme
est comme l’Afrique : à moitié
sauvage, naturellement belle.
C’est la mine d’or que tous
veulent explorer.


2– Entre 19 et 21 ans, la Femme
est comme l’Amérique : développée
et ouverte à tout genre de
négoce… Le marché est conquis par
le plus conquérant…


3– Entre 22 et 25 ans, la femme
est comme l’Italie :  sensuelle,
décontractée, épanouie.
Convaincue de sa beauté, elle se
prend vraiment au sérieux. C’est
elle qui dicte ses principes aux
soupirants.


4– Entre 26 et 34 ans, la femme
est comme la France : fière d’elle,
elle se prend pour le nombril du
Pape, car elle est un territoire
enviable que plusieurs voudraient
visiter, voire y chercher fortune


5– Entre 35 et 40 ans, la femme
est comme la Yougoslavie : la
guerre est aujourd’hui perdue. Les
erreurs du passé la hantent. De
gros travaux de reconstruction
doivent être lancés. Désormais
flexible, la porte est ouverte à
tous ceux qui voudraient y investir


6– Entre 41 et 45 ans, la femme
est comme la Russie : étendue, aux
limites incontrôlées. Mais le climat
froid décourage les visiteurs.


7– Entre 46 et 50 ans, la femme
est comme la Mongolie : un
glorieux passé, de grandes
conquêtes, mais hélas plus
d’avenir. Elle raconte son histoire
au passé.


8– Après 50 ans, la femme est
comme l’Afghanistan : tout le
monde sait où elle se trouve, mais
personne ne veut y aller… même
pas les alliés d’hier.


Communiqué de la commission dialogue-vérité et réconciliation (CDVR) relatif à l’audience publique du vendredi 12 septembre 2014

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Le vendredi 12 septembre 2014 de 14 h à 17 h, la Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation siégeant en sa salle des audiences, a entendu 4 nouveaux cas de violations des droits humains perpétrées en Côte d’Ivoire : 1 cas de viol collectif perpétré en 2002 entre Man et Logoualé, 1 cas d’exécution sommaires, de viols et de destructions massives commis dans un village de la région de Toulépleu en 2002 et rapportés par un témoin, 1 cas d’homicides exécutés en 2011 dans la région de Méagui sur un adulte et ses enfants en bas âge, racontés par un témoin, 1 cas d’homicide survenu à Abidjan en 2011 et relaté également par un témoin.
Le premier cas de violation a été perpétré en 2002 entre Man et Logoualé. En effet, en 2002, pendant la guerre, la victime, qui tenait un important commerce au marché, a vu ses marchandises pillées par des combattants. Alors qu’elle tentait de fuir la ville de Man, elle a subi un viol collectif de la part de 4 hommes en armes encagoulés, sous les yeux de sa fille mineure.
À la suite de ce viol, elle a été déclarée séropositive. Sa fille, dont elle demeure sans nouvelles à ce jour, a par ailleurs été enlevée par ses agresseurs.
Le deuxième cas examiné concerne un témoin qui a vu, en septembre 2002, des exécutions sommaires, des viols et des destructions massives perpétrés dans un village de la région de Toulépleu par des groupes d’hommes armés. Le témoin dont la grand-mère et le cousin ont été tués, a été ainsi contraint de quitter la localité de Toulépleu où il vivait.
Le troisième cas concerne des événements qui se sont déroulés dans la Nawa, près de Méagui au mois de mai 2011. La présence des combattants libériens ayant été signalée, le témoin et son mari ont voulu fuir leur campement en direction de la ville. Ils étaient dans l’attente d’un moyen de transport quand un échange de tirs est intervenu entre la force Licorne et les Libériens en armes.
Les Libériens auraient passé par les armes une vingtaine d’hommes qu’ils ont extraits de leurs maisons.
Le mari de la victime étant retourné dans son campement avec ses enfants en bas âge pour se mettre à l’abri, a été tué à la machette en même temps que sa progéniture.
La dernière affaire est le récit d’un témoin qui rapporte un meurtre commis sur un homme qui avait refusé de payer la somme d’argent que des hommes en armes exigeaient d’elle.

Fait à Abidjan, le 12 septembre 2014

La CDVR